Membres du comité de recherche pluridisciplinaire

Csilla Jaray-Benn, Directrice du comité de recherche, Linguiste, Chargée d’enseignement à l’IAE de l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble

Titulaire d’un DEA d'Études théâtrales (Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et d’une Maîtrise de Lettres modernes (Sorbonne Nouvelle – Paris 3 et Université Eötvös Loránd, Budapest) ainsi que d’un Master en Arts de Langue et littérature anglaises (Université Eötvös Loránd, Budapest), Csilla Jaray-Benn est chargée d’enseignement à l’Université Pierre Mendès-France en anglais des affaires et consultante linguistique auprès des organismes culturels et scientifiques. Elle a assisté Roland Dubillard lors de la préparation des Carnets en marges (Gallimard, 1998), a publié un article sur le rôle des objets dans la dramaturgie dubillardienne (Revue d’esthétique n°34, 1998) et a consacré deux travaux universitaires à l’analyse des pièces de théâtre de Roland Dubillard. (Poésie et théâtre, 1992  et Objets et personnages dans le théâtre de Roland Dubillard, 1996). Ayant pris l’initiative de créer le Groupe de recherche Roland Dubillard, depuis mai 2013 elle œuvre pour la consolidation et l’élargissement des recherches littéraires, théâtrales et scientifiques autour de l’œuvre de Roland Dubillard.

Michel Corvin, Professeur honoraire à la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (Institut d'études théâtrales) écrit sur le théâtre depuis cinquante ans. Il s'intéresse aux avant-garde historiques et modernes et au théâtre contemporain français et étranger. Il a été le maître d'oeuvre du Dictionnaire encyclopédique du théâtre (Bordas, 1990, 4ème édition 2008), a présenté (avec Albert Dichy) le Théâtre complet de Genet (Gallimard, la Pléiade, 2002) et rédigé nombre de "folio-théâtre" (Gallimard) sur des auteurs de théâtre contemporains, dont Roland Dubillard.

Si l’œuvre de Roland Dubillard a suscité l’intérêt des chercheurs en études théâtrales et donné naissance à des analyses, des mémoires ainsi qu’à une thèse de doctorat, c’est grâce à Michel Corvin, professeur honoraire à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, ancien directeur de l’Institut d’études théâtrales, auteur d’ ouvrages de références uniques comme le Dictionnaire encyclopédique du théâtre (Bordas, 1991) et le Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde, (Bordas, 2008). C’est Michel Corvin qui nous a tous guidés vers et dans les labyrinthes du langage théâtral et poétique de Roland Dubillard. C’est grâce à son soutien sans faille, sa présence et ses idées que le Groupe de recherche de la Société des Amis de Roland Dubillard est né en 2013, et que le premier colloque international et pluridisciplinaire dédié à Roland Dubillard a eu lieu en avril 2015.  Michel Corvin a ouvert ce colloque avec une conférence intitulée « Le dedans et le dehors ou l’être-là dans le théâtre de Dubillard », à la salle Bourjac de la Sorbonne Nouvelle, lieu prestigieux où il avait présidé de nombreuses soutenances de thèse, avec une force et une énergie impressionnantes. Il était présent à chaque moment de ce colloque de trois jours en ajoutant ses réflexions à chaque discours avec une précision et une exigence que ses élèves connaissent bien.
Il était un passionné du théâtre dans tous ses aspects : il habitait les salles de théâtre comme spectateur, sans relâche, et le spectacle vivant l’habitait et nourrissait son travail de théoricien et essayiste de théâtre, sans entracte. Il a théorisé les dramaturges, les courants de l’art théâtral, l’histoire du théâtre, partagé avec les autres passionnés du théâtre sa connaissance inépuisable, mais il retournait régulièrement à Roland Dubillard en lui consacrant tantôt un article, tantôt un chapitre de livre, comme le suivant, Le motif dans le tapis  qu’il m’avait  annoncé pour l’automne et qu’il ne verra pas sortir.
Michel Corvin nous a quittés soudainement le 20 août, sans nous avertir, sans aucun signe de faiblesse. Il nous a légué sa curiosité de chercheur, son exigence de précision, mais surtout sa passion pour l’œuvre de Roland Dubillard. Il nous manque déjà.
Csilla Jaray-Benn

Albert Dichy, Directeur littéraire de l’Institut Mémoires de l’Edition contemporaine

Né à Beyrouth en 1952, il vit à Paris depuis 1975. Directeur littéraire de l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), il est spécialiste de l’oeuvre de Jean Genet, coéditeur dans la « Bibliothèque de la Pléiade » des œuvres complètes du poète. Il a participé également à la grande biographie de référence de Jean Genet, que l’on doit à Edmund White, et il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, dont : Jean Genet, essai de chronologie, blfc de l’Université de Paris VII, 1998, La Bataille des Paravents, IMEC, 1991, L’Ennemi déclaré, Gallimard, 1991, une édition critique des textes politiques de Genet.
Il est aussi coauteur, en 1991 et 1992, d’un film documentaire en deux parties : Jean Genet, le vagabond, 1991 et Jean Genet, l’écrivain(INA et la Sept). Il a produit pour France Culture deux émissions « Radio libre », l’une sur Jean Genet et l’autre sur Pierre Guyotat. Il est également l’auteur – en collaboration avec Olivier Corpet – de Kateb Yacine, éclats de mémoire, IMEC, 1998 et, avec Danielle Baglione, deGeorges Schehadé, poète des deux rives, IMEC, 1999.

Dominique Dupuy, Danseur, Chorégraphe, Ecrivain
Si l’appellation d’homme de danse était d’usage, sans doute serait-elle plus accordée à ce qu’il fait et ce qu’il est.
C’est en homme de danse qu’il danse, qu’il enseigne la danse, qu’il met la danse en scène et qu’il écrit*.
Il se passionne pour ses diverses formes, pour sa mémoire, son patrimoine, et donc pour sa recherche et sa transmission ; pour sa relation aux autres formes théâtrales qu’il côtoie lui-même depuis sa formation et dans ses œuvres.
Ainsi, dans sa dernière création d’Acte sans paroles de Samuel Beckett, où il fait une savante combinaison d’actes théâtraux et de gestes dansés qui contribuent à réinscrire cette œuvre méconnue dans le grand répertoire beckettien.
Il travaille actuellement à un important ouvrage sur le studio de danse (éditions Archimbaud, Les Belles Lettres)
Ses ouvrages:
La Sagesse du Danseur, Editions Jean-Claude Behar, 2011
Danzare Oltre, Édition Ephéméria, Macerata (Italie), juin 2011
Danse contemporaine, pratique et théorie, Marsyas, écrits pour la danse, Images et manœuvres Editions / Le Mas de la Danse, Marseilles, décembre 2007 
Une danse à l'œuvre, Françoise et Dominique Dupuy, CND / Scène Nationale La Roche-sur-Yon, Pantin, 2001
Charlotte Escamez, Écrivain, Auteur associée à la Compagnie du Théâtre de l’Etreinte
Titulaire d’un DEA de Lettres Modernes à Paris III, Charlotte Escamez est la secrétaire littéraire de Roland Dubillard de 2001 à 2005 et travaille sur le Fonds Roland Dubillard à l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine en 2004. Depuis 2005, elle est auteure associée à la Compagnie du Théâtre de l’Etreinte en résidence artistique à Rosny-sous-Bois, à Bagneux et à Alfortville où ont été créées plusieurs de ses pièces de théâtre. Elle anime des ateliers d’écriture et de pratiques théâtrales pour adultes, pour enfants et pour des jeunes en réinsertion professionnelle. Elle intervient également dans les collèges, les lycées et les  IUFM de l’Académie de Créteil et auprès du Rectorat de Paris. Pour le théâtre, plusieurs de ses spectacles et de ses adaptations sont mis en scène à Paris sous la direction de William Mesguich au Théâtre de la Tempête, au Théâtre de l’Atalante, au Théâtre Mouffetard, au Ciné XIII Théâtre, au Théâtre 13… La veuve, la couturière et la commère…(Editions l’Oeil du Prince, 2007), Lomania, (Editions Les Cygnes, 2013) La légende du pirate (2009), Adèle et les merveilles (2010), Comment devient-on Chamoune ? (2006). En tant qu’adaptatrice et collaboratrice artistique, elle travaille, entre autres, sur Noces de Sang de Federico Garcia Lorca, Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, (Editions Les Cygnes, 2013,)  La vie est un songe de Pedro Caldéron de la Barca, (Éditions Les Cygnes, 2010), La Belle et la Bête, (Edition L’Harmattan  2008). Elle écrit deux essais : Roland Dubillard et le comique (l’Harmattan, Univers Théâtral, 2003), et La classe vive, réflexion sur l’Ecole de l’écriture, à paraître chez Actes Sud. Elle publie deux carnets de mises en scène : La Magie de Lila de Philip Pullman (Gallimard, 2007), et Si Camille me voyait de Roland Dubillard (Gallimard, 2005), des Contes pour Larousse (Orgramco 2006), différents articles sur Roland Dubillard , (Revue du Rond-Point n°6, Actes Sud, 2004), et la postface d’ Irma, la poire, le pneu et autres récits brefs de Roland Dubillard,( Editions Mille et une Nuits, 2003).
Philippe Ivernel, Professeur honoraire de l’Université Paris Vincennes Paris VIII, Chercheur associé au CNRS, Équipe de recherches théâtrales
Il a enseigné à l’Université Paris VIII (en Études germaniques) ainsi qu’au Centre d’études théâtrales de Louvain-la-Neuve. Membre associé du Laboratoire des arts du spectacle du CNRS (aujourd’hui ARIAS, Atelier de recherche sur l’intermédialité  et les arts du spectacle). Ses centres d’intérêt sont la philosophie et le théâtre allemand modernes et contemporains (Walter Benjamin et l’Ecole de Francfort, Bertold Brecht et la suite).
Ses dernières publications :
« Théâtre et danse. Un croisement moderne et contemporain », in : Études théâtrales n° 47-48 et 49, 2010, en collaboration avec Anne Longuet Marx.
Traduction et présentation de deux recueils thématiques des textes de Walter Benjamin, Enfance et Critique et utopie (2011 et 2012), ainsi que d’Écrits radiophoniques du même (2014). Étude de Voyage d’hiver, mise en scène de Klaus Michael Grüber au Stade olympique de Berlin, in Mises en scènes d’Allemagne(s). Les Voies de la création théâtrale, CNRS Éditions (2014).

Nicolas Piot, Comédien
Il se forme au Conservatoire d’Art Dramatique d’Aubagne dans la classe de Michel Lebert  puis ,dans le cadre d’une année de formation professionnelle au Théâtre des ateliers Alain Simon . Il intègre en 2003 les classes de Jacques Bellay et Thierry Vincent au Théâtre National de Nice.

Il a joué notamment  dans  Ce que vivent les loups de Jean-Marc Weber,  Prix d'écriture de Vence 2003,  dans une mise en scène d'Heyliett Brian.
Il joue Marius dans Fanny et Marius de Marcel Pagnol, mise en scène René Narval puis  intègre la compagnie Voix Silence, dirigée par Didier Dupuis. Il jouera dans  Les fourberies de ScapinLe médecin malgré luiL’Avare  de Molière.
En 2008 il s’installe en région parisienne où il rencontre la compagnie Théâtre de la Forêt, avec laquelle il joue Partance de Stefan Zweig, d'après la nouvelle Le voyage dans le passé mise en scène Marc Debono.
Il travaille avec la compagnie Après-midi piscine notamment aux projets Accord dans l'impulsion initiale d'après l'oeuvre de Franz Kafka, Brakass écriture collective; le tout mis en scène par Géraldine Bourgue.
Depuis Novembre 2013 il assiste Maria Machado en intervenant dans les collèges de l'Essonne au tour de l'oeuvre de Roland Dubillard.

Robin Wilkinson, Professeur agrégé, Chargé d’Enseignement à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon
Né à Londres, Robin Wilkinson vit à Lyon depuis de nombreuses années. Docteur en lettres (auteur d'une thèse sur Roland Dubillard), agrégé d'anglais, actuellement professeur en CPGE littéraires au Lycée Herriot à Lyon et chargé de cours à l'ENS de Lyon, membre du jury de l'agrégation externe d'anglais. Auteur de livres et de nombreux articles sur la traduction, la littérature irlandaise, et le théâtre français, notamment sur l'œuvre de Roland Dubillard (Le théâtre de Roland Dubillard, Peter Lang, 1989). Il a aussi rédigé la préface des Carnets en marge (Gallimard, 1998).