J'ai appris avec douleur que Philippe Ivernel, notre grand ami et défenseur de l'oeœuvre de Roland Dubillard est mort dans la nuit du premier juillet à l’hôpital St Louis. La tristesse du coeœur est profonde.
Il ne peut y avoir de doute sur la "Fortdauer" de l'esprit après la mort, comme dirait avec Goethe, ce grand Germaniste..
Que pourra entreprendre Philippe maintenant ?
Rien d'ordinaire, rien d'incompatible avec la grandeur morale et intellectuelle qu'il a affirmé durant toute sa vie. C'était un acte réel de mener une vie longue, si attentive, remplie d'accomplissements, de qualités si fines d'esprit. Dans son effort constant d'exister et de faire exister les autres, il nous dépassait tous!
Parfois il me faisait penser à Cicéro quand on le voyait marcher dans la rue, les yeux ouverts sur le monde.
Ses rencontres avec Roland Dubillard étaient des moments de présence inoubliables.
Des pensées de  reconnaissance vont vers sa femme, ses enfants, ses petits enfants, et tous ses amis qui l'ont entouré dans sa souffrance.