Le poète - 1945-1948

1923
Le 2 décembre naissance de Roland, fils d’Henri Dubillard, négociant, et de Germaine Dehé et neveu de Virgile Dubillard, cardinal et archevêque de Quimper. 
1926
Les activités commerciales d’Henri conduisent la famille Dubillard à déménager à Marseille.
1929
Retour de la famille à Paris.
1931
Les Dubillard reviennent à nouveau à Marseille et s’installent au 404, rue Paradis. 
1936
Mort à Marseille de son père, tué, dans un accident d’automobile.
À la suite de ce drame, Germaine Dubillard est accueillie avec ses deux enfants Roland et Christiane dans l'hôtel particulier de son père, Léon Dehé, à Saint-Mandé. Plus tard, la famille s’installera dans un appartement 11, boulevard Saint-Michel.
Roland Dubillard étudie au lycée Louis-le-Grand puis à la faculté des lettres de Paris.
1943
Roland Dubillard participe comme auteur, metteur en scène et acteur aux activités du Théâtre moderne de la Maison des Lettres, alors dirigée par Pierre-Aimé Touchard.
Il y rencontre notamment Pierre Dumayet, Jean-Pierre Marchand, Alain Resnais et Romain Weingarten dont il en fera ses amis.
Il rédige de courtes pièces : X assassine à minuit trente, Le martyre de sainte Agnês, Conjoncture, Androm et L’art du mêlodrame, pièce dans laquelle il joue le rôle de Raoul.
La même année, il s’engage dans la Résistance auprès de Francs-Tireurs et Partisans.
1944
Roland Dubillard obtient sa licence de philosophie à La Sorbonne.
1945
Service militaire à Limoges.
1946
Écriture de contes, nouvelles et sketches.
Il suit pendant deux mois un cours de théâtre animé parJean-Louis Barrault. Il y rencontre Jean Vilar, le mime Marceau, Tatiana Moukhine et Michelle Dumézy, qu’il épousera en 1949.
Départ pour le Théâtre aux armées en Autriche. Il joue avec «Les Arlinquins» le roi dans Le mal court d’Audiberti et crée sa propre pièce Il ne faut pas boire son prochain en collaboration avec André Voisin.
De retour à Paris, il monte au Théâtre de la Cité universitaire sa pièce : Les noces de Catherine, la même année il commence à écrire des poèmes pour Je dirai que je suis tombé.
1947
Rédaction de sketchs pour le Club d’essai de la radiodiffusion
(émission «Les extrêmes se touchent »). L’art du mélodrame est
créé à la radio.
 
Il joue également dans L’alcool tue, court-métrage d’Alain Resnais d’après un scénario de lui-même et de Remo Forlani.
1948
Il travaille à la première version de Confessions d’un fumeur de tabac
français.
Au théâtre, Roland Dubillard joue le rôle de Milord dans
Akara de Romain Weingarten.
1949
Mariage avec Michelle Dumézy le 15 janvier et naissance de
Jérôme en juillet.
1950
Naissance de son second fils, Stéphane, en octobre. Roland Dubillard écrit des commentaires pour la télévision.
1951
Premières esquisses de Méditations sur la difficulté d’être en bronze.
Il écrit également la nouvelle 
intitulée La tête couronnée (texte inédit).
1952
Roland Dubillard commence Naïves hirondelles dont il écrira une première version à six personnages entre 1953 et 1954.
Pour la radio, Jean Tardieu lui commande Si Camille me voyait, opérette sans musique, mise en ondes d'Yves Le Gall.
1953
Le 20 mai, Jean-Marie Serreau crée Si Camille me voyait... au Théâtre Babylone. Roland Dubillard y interprète Laurent de Vitpertuise.
Philippe de Cherisey lui demande de collaborer à Grégoire et Amédée sur une commande d’Agathe Mela pour France Inter. C’est le début des sketchs deGrégoire et Amédée, qui connaîtront un grand succès.
1954
Rédaction de Méditations sur la difficulté d’être en bronze. De 1954 à 1957, Roland Dubillard travaille sur La boite à outils, originellement intitulée La manufacture.
Au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse, il joue à tour de rôle avec Amédée Mme Madou, Mme Bergeret et M. de Couverchel dans Crinolines et guillotine, drame d’Henri Monnier mis en scène par Christine Tsingos.
1955
Avec son ami Philippe de Chérisey (alias Amédée) , Roland Dubillard écrit Livre à vendre, première tentative d’écriture "à deux têtes".
Livre à vendre sera publié en 1957.
1956
Roland Dubillard écrit L'épisode, nouvelle qui inspirera ...Où boivent les vaches, dont il compose la première version à la même époque. Il rédige également les premières scènes de La maison d’os alors intitulée Les domestiques.
Dubillard est psychothérapeute à la clinique de Chailles, près de
Blois, alors dirigée par son ami Claude Jeangirard.
1957
Il reprend Confessions d’un fumeur de tabac français qu’il achèvera
en 1962.
Publication aux Éditions de Paris de Livre a vendre que les deux
auteurs signent de leurs pseudonymes respectifs : Grégoire et
Amédée.
1958
Mort de Nicole Ladmiral, le 11 avril. Retour de Roland Dubillard avec sa fille à Paris.
Son divorce avec Michelle Dumézy est prononcé.
1959
Roland Dubillard interprète Cesareo Grimaldi dans Tchin-Tchin
de François Billetdoux au Théâtre de Poche-Montpamasse.
Rédaction de La maison d’os qu’il achèvera l’année suivante.
C’est également entre 1959 et 1960 qu’il écrit la version définitive de
Naives hirondelles.
1960
Roland Dubillard rencontre la comédienne et metteur en scène Arlette Reinerg, également propriétaire du cabaret « La Contrescarpe » où l’auteur se produira dans des sketchs avec Amédée.
Au Théâtre de Poche-Montpamasse, il joue le personnage de Jean dans la pièce de Strindberg Mademoiselle julie et celui d’Axel dans la création d’Il ne faut pas jouer avec le feu, pièces toutes deux mises en scène par Arlette Reinerg.
1961
Roland Dubillard met en scène La sainte de julia Chamorel et
interprète Apal dans Le tricycle de Femando Arrabal monté par
Arlette Reinerg.
La même année, il joue à nouveau sous la direc-
tion d’Arlette Reinerg et Mel Howard au Théâtre de Poche-Montpamasse
dans Le grand vizir (le roi) et Poivre de Cayenne (le petit) de René
de Obaldia. Il passe également à la télévision dans Le clou aux
maris d’Eugène Labiche.
 
Création de Naives hirondelles au Théâtre de Poche dans une mise en scène d’Arlette Reinerg. Roland Dubillard y joue le rôle de Fernand. La pièce est saluée par Eugène Ionesco et André Roussin.
1962
Création de La maison d’os avec Roland Dubillard dans le rôle du maître, par Arlette Reinerg au Théâtre de Lutèce.
Publication de Naïves hirondelles suivi de Si Camille me voyait... aux Éditions Gallimard.
1963
1963-1966
Roland Dubillard joue à Paris et en tournée mondiale Naïves hirondelles et La maison d ’os.
1967
Roland Dubillard commence Le jardin aux betteraves.
Il entame également la traduction de Belcherîs Luck, pièce de l’auteur anglais
David Mercer.
1968
Rencontre de Roland Dubillard et de Maria Machado qui deviendra sa partenaire au théâtre.
Écriture de Deux inconnus dans le noir, première version pour la télévision des Chiens sous la minuterie (pièce inédite).
Achèvement de Le jardin aux betteraves.
Roland Dubillard tourne dans La grande lessive de Jean-Pierre Mocky.
1969
Création de Le jardin aux betteraves au Théâtre de Lutèce dans une mise en scène de l’auteur qui joue Guillaume.
Fin de Où boivent les vaches qui sera créé l’année suivante à la radio.
Il traduit Jean Harlow contre Billy the Kid de l’Américain McLure pour Antoine Bourseiller.
C’est en voix off qu’il incarne le personnage de Manuel dans Le grand voyage, film réalisé par Jean Prat d’après le roman de Jorge Semprun.
Pour la télévision, il interprète également le rôle de Moitié Cerise dans L’été de Romain Weingarten.
1970
Rédaction des Crabes ou Les hôtes et les hôtes, créé au Théâtre de l’Épée de Bois dans une mise en scène de Pauteur qui interprète le rôle de Monsieur. En première partie, il joue dans Massacrons Vïvaldi, pièce de David Mercer qu’il a traduite en collaboration avec Maria Machado.
À la télévision, Roland Dubillard interprète le personnage de Matamore dans L’illusion comique de Pierre Corneille, réalisé par Robert Maurice.
1971
Si Camille me voyait... , dans une mise en scène de Jean Piat, entre au répertoire de la Comédie-Française.
Traduction de Haggerty où es-tu, pièce de David Mercer créée au Théâtre de l’Atelier dans une mise en scène d’André Barsacq.
Roland Dubillard incarne Bernard.
1972
Création de ...Où boivent les vaches par la Compagnie Renaud-Barrault dans une mise en scène de Roger Blin au Théâtre Récamier. Roland Dubillard y interprète Félix.
Publication de Méditations sur la difficulté d’être en bronze aux éditions Julliard.
Roland Dubillard rédige À peine on s’est croisés, scénario inédit.
1973
Publication aux Éditions Gallimard de ...Où boivent les vaches.
En novembre, l’Académie du cinéma lui décerne le Grand Prix d’interprétation (Etoile de cristal) pour Quelque part quelqu’un de Yannick Bellon tourné l’année précédente.
1974
Publication d’Olga ma vacheLes campementsConfessions d’un fumeur de tabac français aux Éditions Gallimard. Olga ma vache obtient le Grand Prix d’humour noir Xavier-Forneret.
1975
Le 26 février, mariage avec l’actrice Maria Machado.
Roland Dubillard commence Le bain de vapeur qu’il achèvera l’année suivante.
Création des Diablogues par l’auteur et Claude Piéplu au Théâtre de la Michodière dans une mise en scène de Jean Chouquet.
Depuis 1953 ces sketchs avaient déjà été montés sous divers titres, notamment Le gobe-douille (1971) et After show (1971) mis en scène par Jacques Seiler. En 1978, ce dernier les mettra à nouveau en scène sous le titre L’eau en poudre.
 
Au cinéma, Roland Dubillard joue un gardien d’HLM dans La ville bidon de Jacques Baratier et il est le receveur d’autobus dans
Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte.
Pour la télévision, Michel Genoux tourne Naïves hirondelles dans une mise en scène de Jean Badal et Alain Trutat produit pour l’INA Roland Dubillard. Anthologie poétique.
1976
Création de Bain de vapeur au Théâtre de l’Atelier dans une mise en scène de Philippe de Chérisey. Roland Dubillard joue Elie.
Publication aux éditions L’Arbalète des Diablogues dont la rédaction avait commencé dès 1947.
1977
Roland Dubillard commence une œuvre intitulée Astoire et qu’il définit comme devant être à la fois un long poème, un film, un roman et un opéra.
En compagnie de François Billetdoux, Guy Foissy, Jean-Claude Grumberg, Eugène Ionesco, René de Obaldia, Robert Pinget, Romain Weingarten et Jeanine Worms, Roland Dubillard réfléchit à un projet pour « Un théâtre d’auteurs » que le groupe souhaite présenter au ministère de la Culture.
À la radio, il joue dans La soirée des proverbes de Georges Schéhadé et interprète un monologue de Robert Pinget: Le bourreau.
1978
Avec son ami le dramaturge Romain Weingarten, Dubillard écrit et joue pour la radio un roman intitulé Aller-retour. Chaque auteur rédige, en alternance, une scène de ce récit dont l’écriture et la diffusion prendront fin l’année suivante. 
Roland Dubillard écrit Les chiens de conserve, dont une adaptation sera créée à la radio la même année et travaille à Polyphême et Galatée, texte inachevé.
Il tourne Le témoin de Jean-Pierre Mocky.
1979
Adaptation de La culotte d’une jeune fille pauvre de Carl Stemheim, traduction de l'allemand de Maria Machado et Ariane Dubillard. La pièce est créée au Théâtre Saint-Georges, il joue Scarron.
 
1980
Mort de David Mercer à Haïfa le 8 août.
 
1983
Roger Planchon monte ...Où boivent les vaches, au T.N.P.
Roland Dubillard tourne La belle captive sous la direction d’Alain Robbe-Grillet
1985
Publication aux Éditions L’Arbalète, de La boite à outils dont la rédaction commencée en 1954, s’est principalement étalée de 1977 à 1982.
Roland Dubillard écrit la seconde version des Chiens sous la minuterie qu’il achèvera l’année suivante.
Le 17 juillet, mort de son ami Philippe de Chérisey, fidèle compagnon des Diablogues.
1986
Création des Chiens sous la minuterie au Théâtre du Lucernaire, dans une mise en scène de Charles Réale. L’auteur y joue le rôle de Paul.
1987
Roland Dubillard reçoit le 1er Léopard de bronze à Locamo en Suisse, pour son interprétation dans le film Poison de Pierre Maillard.

Le 14 mai, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, Roland Dubillard reste hémiplégique. Il est hospitalisé à l'Hôpital Sainte-Anne au service neurosciences Raymond Garcin du professeur et ami Pierre Rondot
 
1988

Après plusieurs séjours en centres de rééducation dans différentes régions de France, le couple quitte leur appartement à Paris pour s"installer  dans  "La Bergerie", dépendance du château de la Saussaye chez le marquis de Gallifet à Vert-le-Grand en Essonne.

Pendant leur emménagement à la Saussaye, le journal intime de l'auteur a trouvé sa place dans les 24 tiroirs à chemises de l'ancien dressing du marquis, soigneusement rangés par années de 46 à 90. Très vite Maria Machado et Robin Wilkinson, docteur en littérature française et spécialiste de l'oeuvre de Roland Dubillard, ont lutté pendant 5 ans pour trouver un éditeur. Le journal est passé dans les mains de Claude Roy, d'Albert Dichy, directeur littéraire de l'IMEC, pour finalement être édité grâce à l'enthousiasme de Teresa Cremisi et d'Antoine Gallimard, chez NRF Gallimard en 1998.

Publication aux éditions l'Arbalète des Nouveaux Diablogues.

1990
Mort de sa sœur Christiane.
1991
Mort de sa mère à Paris, le 15 janvier.
Reprise de La maison d’os au Festival d’automne, par Eric Vigner à Issy-les-Moulineaux (dans une ancienne manufacture de matelas), puis à la Grande Arche de La Défense, Paris (Festival d'Automne).
1993
Reprise des Diablogues au Théâtre MC Bobigny dans une mise en scène de Catherine Marnas.
1994
Reprise de Naïves hirondelles par la Comédie-Française, au Vieux-Colombier, dans une mise en scène de Pierre Vial, collaboration artistique Maria Machado.
Au Festival d’Avignon, Alain Truttat produit dans le cadre de France Culture « Pour Dubillard » avec Maria Machado et Pierre Dumayet.
1995
Reprise des Crabes dans une mise en scène de l'auteur en collaboration avec Maria Machado au Théâtre de la Bastille qui affiche également Dedans notre maison, montage de chansons et de sketches par Maria Machado avec Ariane Dubillard .
Roland Dubillard reçoit le Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française.
1996
Création de Monstros Sacrados par Filipe Crawford et Rui Paulo à Lisbonne, adaptation des Diablogues de Roland Dubillard, leur compagnie poursuit avec ce spectacle une tournée au Portugal et au Brésil.
Création des Chiens de conserve par Catherine Marnas au Théâtre 13.
Maria Machado et Robin Wilkinson soumettent à Antoine Gallimard et Teresa Crémesi, les manuscrits de 50 ans de journal de l'auteur. Par la suite Roland Dubillard entreprend la mise en forme des Carnets en marge avec le concours de Diane Henneton.
En Autromne, Roland Dubillard signe un contrat de dépot avec l'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine) pour la conservation de ses manuscrits. Depuis il entretiendra des relations amicales avec Albert Dichy, le directeur littéraire de l'IMEC. 
1997
Création de La boîte à outils d’après le recueil de poèmes, mise en scène Pierre Chabert et Cabaret Dubillard, mise en scène de Michel Arbatz au Théâtre Molière-Maison de la Poésie.
1998
Publication de Il ne faut pas boire son prochain aux Éditions Gallimard.
Au Festival d’Avignon, l’auteur met en scène Je dirai que je suis tombé, montage de textes poétiques et dramatiques.
La revue L’Esthétique consacre un numéro spécial à Roland Dubillard, sous la direction de Pierre Chabert.
Roland Dubillard poursuit la rédaction d’une pièce provisoirement intitulée Madame fait ce qu elle dit.
A l'occasion de la sortie des Carnets en Marge, 50 ans de journal chez Gallimard, l'Odéon-Théâtre de l'Europe présente un Hommage à Roland Dubillard, avec un montage des Carnets interprétés par Marc Betton, Ariane Dubillard, André Dussollier, Michael Lonsdale et Maria Machado.
 
1999
L'émission Cercle de Minuit sur Roland Dubillard présentée par Philippe Lefait, avec Roland Dubillard et Maria Machado, Bertrand Poirot-Delpech du journal Le Monde, Eric Vigner metteur en scène et directeur du CDDB Théâtre de Lorient, Bernard Fresson, André Dussollier, Charles Reale.
2000
Diffusion sur France Culture de "...Où boivent les vaches.", mise en onde par Jacques Taroni, avec Philippe Clevenot dans le rôle de Félix.
2001
Catherine Popesco produit les Diablogues de Roland Dubillard, mise en scène par Florinel Fatulescu au Tiffany Theatre à Hollywood, Los Angeles.
William Page obtient The Ovation Award for the Best New Translation and Adaptation.
Arte produit un film documentaire intitulé Ebauche d'un portrait sur Roland Dubillard, réalisé par Robert Bober avec le concours de Pierre Dumayet.
2002
Ariane Dubillard joue fin 2002 Paternelle, mise en scène de Steve Kalfa à la comédie de Reims, puis à l'espace Kiron à Paris.
André Dussollier joue et enregistre Monstres sacrés, sacrés monstres avec des extraits des Diablogues et des Carnets en Marge de Roland Dubillard.
2003
Ariane Dubillard joue Paternelle au Théâtre Kleber-Méleau à Lausanne.
Eric Vigner ouvre sa première saison théâtrale au CDDB au Grand Théâtre avec ...Où boivent les vaches..
2004
Festival Dubillard au Théâtre du Rond-Point, Jean-Michel Ribes affiche Dubillard dans toutes les salles pendant deux mois :
Le Jardin aux betteraves; Salle Renaud-Barrault mise en scène Jean-Michel Ribes
...où boivent les vaches.; Salle Renault-Barrault mise en scène Eric Vigner
Les chiens de conserve; Salle Jean Tardieu mise en scène Catherine Marnas
Fragments de Madame fait ce qu'elle dit; Salle Jean Tardieu mise en scène de Werner Schroeter
Paternelle II comme un bouchon; Salle Topor mise en scène Ariane Dubillard
Version scénique de La Boite à Outils; Salle Topor mise en scène Anne Bourgeois
Les Crabes; Salle Topor mise en scène Caterina Gozzi
Naives Hirondelles; Salle Tardieu mise en scène Vincent Debost
Et lecture de Si Camille me voyait...; mise en espace de Maria Machado; La Confession d'un fumeur de tabac français par Michel Raskine; les Carnets en Marge par Déborah Banoun.

Laure Adler et Bernard Comment consacrent dix heures d'émission sur France Culture à l'oeuvre de Roland Dubillard.

Festival Off d'Avignon, au Théâtre du Chêne Noir :
Si Camille me voyait... mise en scène de Maria Machado
Fragments de Madame fait ce qu'elle dit mise en scène de Werner Schroeter
Comme un bouchon mise en scène de Ariane Dubillard
2006
Lecture de La Boite à Outils de Roland Dubillard, au centre européen de poésie d'Avignon, textes choisis par Maria Machado.
Roland Dubillard reçoit le Grand Prix Des Poètes, hommage de la SACEM.
2007
Les Diablogues, mise en scène d'Anne Bourgeois au Théâtre du Rond-Point, avec François Morel Et Jacques Gamblin (2007-2009).
2008

Roland Dubillard reçoit le Molière de l'Auteur Vivant Francophone, suite au succès des Diablogues mis en scène par Anne Bourgeois.
Captation des Diablogues par Jean-Michel Ribes au Théâtre du Rond-Point, puis sortie en DVD de celle-ci.
Lecture spectacle Le bain de vapeur au Théâtre du Rond-Point, mise en scène Maria Machado avec André Dussolier, Danièle et William Mesguish, Pascal Bongard, Ariane Dubillard, Maya Mercer, Jean-Michel Ribes, et Maria Machado.

À partir de 2008, la santé de Roland est de plus en plus fragile, cependant il termine la version définitive de son oeuvre testamentaire Madame fait ce qu'elle dit, monologue à plusieurs voix, écrit à la Bergerie de la Saussaye, sa dernière demeure, et dédiée à Maria Machado.

Ses amis artistes célèbrent son 85ème anniversaire à la Saussaye.
Jean-Michel Ribes, lui demande les droits de La Maison d'os, qu'Anne-Laure Liégeois mettra en scène au Théâtre du Rond-Point en 2013.

 

2009
Les Diablogues mis en scène par Jean-Michel Ribes au Théâtre Marigny avec Muriel Robin et Annie Gregorio.
2010

Portrait de Roland Dubillard, dans le cadre du salon du livre d'Ile de France et résidence à La Boite à rêves de Béziers dirigée par Jérôme Savary.
Une production de la Compagnie de la Tangente, mise en scène de Maria Machado.

 

2011

La nuit du 13 au 14 décembre, assis devant le feu, Roland Dubillard  demande à ses proches d'entendre les derniers quatuor de Beethoven. Le 14 décembre, à l'aube, le poète meurt au Domaine de la Saussaye à Vert-le-Grand à l'âge de 88 ans.
Il est enterré le 22 décembre au cimetière Montparnasse à Paris.